mardi 6 mars 2012

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J’habite une très grande maison mais ce que je préfère, c’est le grenier.
Il est vaste et surtout, on peut y vivre plein d’expériences particulières.

Quand il fait beau et que le soleil est de la partie, le toit s’ouvre par le milieu comme la corolle d’une fleur, le plancher s’élève et devient terrasse.
Je regarde alors les alentours et prends parfois des bains de soleil.

Quand il pleut, le toit devient transparent et les gouttes me foncent dessus comme des milliers de projectiles. Je n’ai pas peur puisqu’ils s’écrasent sur le verre.
Après tout devient flou. Je ne vois plus que des taches grises, bleues et blanches.

Quand je veux qu’il fasse tout noir, je referme le toit, les fenêtres. Le grenier devient sombre et je joue au jeu de me rappeler ce qu’il y avait dans la pièce. Je fais l’aveugle à quatre pattes.

Mais, peu à peu, les trous dans le plancher, les murs laissent passer des faisceaux de lumière et c’est comme si je découvrais l’espace intersidéral.

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