samedi 3 mars 2012

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Il croit qu’il va se lever fatiguer. Il change de côté pour gagner quelques minutes. Il écoute les bruits dehors qui l’empêchent de retrouver le sommeil. Il peste contre ses insomnies qui l’obligent à faire des siestes vers sept heures du soir, du vin qui l’éteint après le repas, de sa vie lente et ennuyeuse. De cette régularité qui ne mène à rien, à la mort qui arrêtera la monotonie. Il cherche l’odeur fraîche du matin, il ouvre la fenêtre. Le brouillard cache le fleuve plus bas mais il sent les relents marins. Il inhale longtemps ce parfum, un sourire se dessine peu à peu sur son visage creusé.

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