Il arpente les rues d’Oslo. Ce matin, il a essayé de se noyer sans y parvenir. Il étouffait. Le corps a repris ses droits. Après, il a discuté longuement avec son ancien meilleur ami, de la vie, de leurs désillusions. Il a été à un entretien professionnel, il attendait qu’on le piège et comme le moment ne venait pas assez vite, il s’est piégé lui-même. Ensuite, il a croisé d’autres relations qui le regardaient avec effroi sauf un. Il a acheté une dose, elle est dans sa poche, ça le rassure. Il a traîné avec une ancienne connaissance et ses deux copines. Il serait presque tombé amoureux mais il n’en a pas envie. Au petit matin, il a retrouvé la maison familiale vide. Il s’est mis au piano avec dextérité : il a retrouvé la vie d’avant. Puis il a accroché sur une note, il a repris puis sur un accord. Il s’est interrompu, est allé dans une chambre et est mort là, la seringue encore dans le bras.
Demain, il fait jour.
à propos d'"Oslo, 31 août".
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