jeudi 1 mars 2012

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Ils ont renoncé avant-hier à tailler la haie, l’odeur était si forte avec la chaleur de la fin du jour. Ils sont restés là, contemplatifs. Ils ont ramassé les outils, partagé quelques mots, reculant le départ.
Le square fermé la nuit concentrait l’odeur plus acide encore. Les portes-fenêtres ouvertes jusqu’à la fraîcheur matinale.
Ils sont revenus hier et se sont attaqués aux herbes longues et jaunes. Elles sont toutes ratiboisées. On a peine à les imaginer  dans quelques semaines.
L’air embaumait encore.
Ce matin, il a bien fallu s’y mettre. Ils ont compensé en plantant de jeunes rameaux qui exhalent jeunes leur parfum à condition de s’approcher au plus près.

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