dimanche 19 février 2012

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c'est comme un conte de fée, une ou plusieurs, on s'attend à ce qu'elles surgissent de nulle part ailleurs. on scrute l'eau noire qui passe rapidement avec les crues d'hiver, l'île fermée aux accès du pont mais pas des rives. ils y vivent sous des cartons, des tissus jetés sur eux.
c'est un peu solennel, effrayant, on attend. la circulation suit son cours, les passants vous lancent des signes discrets. tout fait sens. et puis, on lève les yeux vers le ciel et on voit tous ces points de couleurs, pas des étoiles, sûrement. on attend dans le vent glacé. on attend.


je pars et je reviens dimanche 26.

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