mardi 31 janvier 2012

...






Le beau vaut le laid.
Irriguant la source, elle putréfie l’eau. Elle lui donne une odeur âcre, néfaste à respirer. Elle vous étouffe sous le soleil, libérant des vapeurs sourdes, pénétrantes. Je me baigne dans ses bras qui m’enlacent, m’emprisonnent quand j’essaie de nager. Je suis prise dans le vert. Je suis verte. Mes cheveux se mêlent aux algues.
Je renonce et regagne le sable. Trop loin l’eau, la mer.

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