mardi 17 janvier 2012

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Il est près de la porte. Il marche vers la cheminée. Il met ses pieds dans la largeur des lattes du parquet. Ça ne se voit pas. Je le sais, je le connais.
Il vient vers moi, le bras levé, vaguement menaçant. À ma hauteur, il décroche un sourire, me prend dans ses bras. Fier de lui.
Je l’écarte. Il tombe. Il ne bouge plus, parcourt la pièce du regard. Il se met à tourner comme une toupie. Il prend appui sur ses bras et saute. Il attrape le lustre qui résiste quelques secondes et cède.
Je ris. Ses cheveux, ses yeux, le haut du corps recouvert de verre, de plâtre…
Je lève la tête et inspecte le trou béant. J’aperçois le sol au-dessus, du parquet encore.
Je ferme les yeux. Je lance une plainte sourde. Je l’imagine qui se lève, approche. Il pose sa bouche sur la mienne. Il étouffe la plainte.

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