mardi 1 mai 2012

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Un couple de pigeons erre comme âme en peine depuis quelques jours de part et d’autre de l’immeuble. Ils s’accrochent au rebord de la fenêtre sur cour, la seule sans épines de fer. Ils me regardent les observer de l’intérieur, tranquilles car inabordables.
Cet après-midi, ils sont dans l’arbre de la rue et je me souviens du nid qui les attendait chaque printemps et qui a été détruit cet hiver. Ils sont désorientés, et malgré tout semblent attendre qu’il réapparaisse dans les feuillages à l’instant.

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